Du rififi aux Arts déco de Strasbourg
Otto Teichert, directeur de l'École Supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg, publiait le 15 février 2010 le communiqué suivant.
Faits et chiffres.
Des affirmations erronées continuent malheureusement d’être diffusées au sujet de l’option Communication de l’ ESADS - Ecole Supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, dont la direction envisagerait de réduire cette option à une portion congrue d’effectifs étudiants et de professeurs chargés de cours, la précipitant ainsi dans l’abîme et fragilisant l’école toute entière. * |
L’ESADS procède actuellement à la formalisation de son projet d’établissement, en concertation étroite avec
Le Quai-Ecole supérieure d’art de Mulhouse, en vue de la reconnaissance
des Diplômes nationaux supérieurs d’expression plastique au grade de
masters.
La question des offres de formation, de leur diversité et de leur
complémentarité est au centre des réflexions en cours, ainsi que la
capacité de l’ESADS à accompagner dans des conditions optimales le plus
grand nombre d’étudiants.
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S’agissant de l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et après étude du contexte budgétaire actuel et des contraintes spatiales, la proposition de la direction serait de stabiliser progressivement la totalité de l’effectif étudiant à 400 inscrits environ, entre la première et la cinquième année.
soit :
- 65 à 70 étudiants (maximum) en année 1
- 65 à 70 étudiants (maximum) en option Art, années 2 et 3 + années 4 et 5
- 130 à 140 étudiants (maximum) en option Communication, années 2 et 3 + années 4 et 5
- 65 à 70 étudiants (maximum) en option Design, années 2 et 3 + années 4 et 5
- 65 à 70 étudiants (maximum) en option Objet, années 2 et 3 + années 4 et 5
auxquels s’ajoutent les étudiants-stagiaires du CFPI – Centre de formation pour artistes intervenants (10 à15) et l’intégration, à moyen terme à partir de 2012, d’étudiants diplômés au grade de master qui souhaiteraient s’engager dans un troisième cycle.
L’option Communication aurait donc à maîtriser un effectif de l’ordre du double de celui qu’aurait à accompagner chacune des autres options : soit 130 à 140 étudiants de l’année 2 à l’année 5.
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Concernant les heures d’enseignements, il convient de rappeler l’engagement de l’ESADS dans un processus de déprécarisation – trois postes déjà créés en 2009 - avec la création prochaine de deux autres postes à temps plein (enseignant en graphisme et enseignant en théorie), dont l’option Communication sera majoritairement bénéficiaire.
Cette pérennisation - à budget constant - amène l’ESADS à reconsidérer le volume actuel d’heures de chargés de cours vacataires, notamment celui dont dispose l’option Communication (un effort ayant déjà été fait dans ce sens par les autres options) : soit la diminution d’une vingtaine d’heures hebdomadaires, qui seraient partiellement compensées par des cycles et workshops, sous forme de sessions intensives réparties sur l’année.
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Enfin, les infrastructures et la situation immobilière de l’ESADS ne permettent pas, à l’évidence, d’envisager un effectif supérieur à celui prévu pour l’avenir - soit 400 étudiants environ – si l’on admet que chaque étudiant, quel que soit son niveau dans le cursus, doit pouvoir « s’installer » à l’école et travailler sur place avec ses camarades dans les meilleures conditions possibles, pour y développer un travail singulier pendant 3 ou 5 ans, voire davantage.
Par
ailleurs, la phase « projet » (4e et 5e années) dont chaque étudiant
est invité à retirer le plus grand profit et dans l’espace de laquelle
il sera amené à faire valoir sa capacité à l’autonomie et à approcher
les réseaux choisis,
induit une disponibilité accrue et
individualisée des enseignants. Il en va de même, pour le suivi de
l’intégration professionnelle des diplômés dans les semestres qui
suivront leur sortie de l’ESADS.
Otto TEICHERT, Strasbourg le 15.02.2010
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http://www.esad-stg.org/presentation/direction.html